Ses canaux, ses maisons qui flottent, ses couchers de soleil orangés… ça vous dit quelque chose ?
Et bien non, nous ne ferons pas la promotion de Venezia en Italie (elle n’en a pas besoin) mais de la petite Venise colombienne. Si si, vous avez bien lu.
Située au beau milieu d’un des plus grands marais du pays, sur la côte Caraïbes entre Santa Marta et Barranquilla, la Cienaga Grande regorge de petits secrets que j’ai expérimentés pour vous.
Au petit matin…
Départ en bateau à moteur avec Don Eusebio, mon guide aujourd’hui. Nous traversons des marais à l’eau peu profonde, des forêts de mangrove qui abritent des dizaines d’espèces d’oiseaux (dont certaines endémiques), puis de grandes étendues d’eau, on ne voit même plus le rivage, tout est immense !
Ce marais de 270 km2 est unique, il est à quelques mètres des Caraïbes (au nord) et reçoit l’eau douce du fleuve Magdalena (à l’ouest). Doux mélange que semble apprécié la faune locale, il y fait chaud et humide, les martins-pêcheurs se délectent de petits crabes pendant que les hérons cendrés nous observent, droits et élégants.
Après 1h30 de navigation et 300 photos, nous arrivons au village lacustre de Nueva Venecia (la Nouvelle Venise… un peu prétentieux non ?).
Des centaines de familles de pêcheurs vivent dans des maisons colorées, les enfants passent la journée dans l’eau à jouer au water-polo version locale… 2000 habitants, 300 maisons, un terrain de foot offert par Falcao, une école, une église et même un poste de police.
La vie y est paisible, les habitants souriants, la pollution inexistante.
Il n’y a plus qu’à sortir une 2ème carte mémoire pour l’appareil photo parce que tout est photogénique…
On en oublierait presque la « vraie » Venise et ses cars de touristes. Ici, on est seuls on monde.
Tentés ?